mardi 23 avril 2013

Le pont Mirabeau, Guillaume Appolinaire

Le pont Mirabeau, Guillaume Appolinaire

Guillaume Apollinaire (Né Wilhelm Albert Wtodzimierz Apolinary de Kostrowicki herb. Waz. Apollinaire est en réalité –jusqu’à sa naturalisation en 1916- son 4ème prénom) est un poète écrivain français, né sujet polonais de l’Empire russe. D’après sa fiche millitaire, il est né le 26 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 Novembre 1918 à Paris.
Le pont Mirabeau est un poème paru dans le premier numéro de la revue « Les soirées de Paris » en février 1912 puis repris en 1913 dans son recceuil Alcools, ou il figure en deuxième position entre Zone et La chanson du mal-aimé. Il traite de la disparition de l’amour avec le passage du temps, dont la métaphore est l’écoulement de la Seine sous le pont Mirabeau, à Paris.


Sous le pont Mirabeau coule la Seine
            Et nos amours
       Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
 
     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure
 
Les mains dans les mains restons face à face
            Tandis que sous
       Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
 
     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure
 
L'amour s'en va comme cette eau courante
            L'amour s'en va
       Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
 
     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure
 
Passent les jours et passent les semaines
            Ni temps passé 
       Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
 
     Vienne la nuit sonne l'heure
     Les jours s'en vont je demeure




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