Le pont Mirabeau, Guillaume Appolinaire
Guillaume Apollinaire (Né Wilhelm Albert Wtodzimierz
Apolinary de Kostrowicki herb. Waz. Apollinaire est en réalité –jusqu’à sa
naturalisation en 1916- son 4ème prénom) est un poète écrivain
français, né sujet polonais de l’Empire russe. D’après sa fiche millitaire, il
est né le 26 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 Novembre 1918 à
Paris.
Le pont Mirabeau est un poème paru dans le premier numéro de
la revue « Les soirées de Paris » en février 1912 puis repris en 1913
dans son recceuil Alcools, ou il figure en deuxième position entre Zone et La
chanson du mal-aimé. Il traite de la disparition de l’amour avec le passage du
temps, dont la métaphore est l’écoulement de la Seine sous le pont Mirabeau, à
Paris.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
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